Présentée en avant-première lors du dernier festival Séries Mania, Besoin d’amour est la nouvelle série OCS Signature qui est lancée ce jeudi 11 mai. Une comédie romantique douce amère qui bouscule les codes du genre.

Synopsis : Marco Delgado, Marc Guttman de son vrai nom, a fait carrière dans le porno. Une modeste carrière besogneuse, qui touche à sa fin. Pour arrondir ses fins de mois, il travaille comme videur dans un pub où il s’adonne à sa principale activité, la boisson. Mais depuis quelques temps, Marco est pris d’étranges malaises, il s’effondre pour un oui ou pour un non, tombe inanimé, comme foudroyé. Après avoir étudié son cerveau, on lui diagnostique un bien étrange et rare mal… Marco a besoin d’amour. S’il ne trouve pas cet amour, si on ne l’aime pas, un jour il s’effondrera et ne se relèvera pas.
Besoin d’amour est sortie tout droit de la tête de Fred Hazan, également interprète principal de la série. Son idée de base était de parler de deux sujets. Le premier était de mettre en scène un acteur porno sur le déclin et le second du besoin d’amour un peu universel. Les deux thématiques ont fusionné pour un rendu un peu loufoque mais remplis d’humanité.
Le postulat de départ est intéressant, en particulier de mettre en scène des personnages, des métiers, des situations qu’on a pas l’habitude de voir à l’écran. Ce n’est pas glamour mais ça représente une certaine réalité de la vie, même si dans Besoin d’amour c’est souvent poussé à l’extrême, on peut bizarrement s’identifier et se reconnaître à travers ces différents personnages qui font face à l’échec, la solitude, la maladresse, ou encore les problèmes de la vie d’adulte.
Fredéric Hazan s’est entouré d’un casting impeccable avec entre autres Clémentine Célarié (Les Randonneuses), Anouk Villemin (Mixte), Maxence Danet-Fauvel (Skam France), Laetitia Vercken (Désordres) ou encore l’animateur Camille Combal, ami depuis 15 ans de Fred Hazan, qui a pu trouver un créneau entre deux tournages, et c’est tant mieux car son personnage est hilarant.
Besoin d’amour ce n’est pas forcément drôle, sauf le personnage de Camille Combal, c’est un peu mélancolique, le résultat n’est pas entièrement convaincant mais en tout cas ça sort des sentiers battus et c’est remplis d’humanité, et pour cela on salut la prouesse.
5,5/10
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