Séries

Le Nom de la Rose : Un thriller historique intense et plein de mystère

1ère fiction sous le label OCS Originals, Le Nom de la Rose, le chef d’œuvre de Umberto Eco, est enfin adapté en mini-série pour la télévision. Diffusée en France depuis le 5 mars sur OCS Max, ce projet ambitieux est le fruit d’une collaboration italo-germano-française.

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Le Nom de la Rose – OCS Originals – 2019

téléchargement (1)Le roman « Le Nom de la Rose » publié en 1980, fait date dans l’histoire des romans policiers historiques en devenant très rapidement un best-seller dans le monde entier et projette Umberto Eco, universitaire, philosophe, linguiste et érudit, dans le cercle des auteurs internationaux à succès. Ce roman policier médiéval entraîne le lecteur dans une aventure à la fois philosophique et policière, où il est question d’Aristote et de poisons, de libre arbitre et d’injustice…

Synopsis : Nous sommes transportés au 14ème siècle dans un contexte historique et politique très tendu, où la chrétienté souffre des rivalités entre le Pape et de l’empereur Louis IV, chacun revendiquant une autorité supérieure et une vision de l’Église très différente : le Pape voulant conserver ses privilèges et surtout ses richesses ; l’empereur en revanche, partisan du dépouillement de l’église, s’appuie pour justifier sa position sur l’ordre des Franciscains, eux aussi adeptes de la pauvreté.

L’action se déroule dans le huis clos d’un monastère au Nord l’Italie, au milieu des Alpes. Plusieurs moines sont retrouvés morts dans des circonstances très mystérieuses.

L’arrivée dans l’abbaye de Guillaume de Baskerville, ancien inquisiteur désormais redevenu moine franciscain, accompagné de son novice le jeune Adso de Melk, va créer encore plus de désordre. Il est chargé par l’Abbé (le chef des moines du monastère) de résoudre ces meurtres.

Guillaume décide alors de démêler ces énigmes à l’aide de la logique et de la rationalité en se basant sur une connaissance profonde des manuscrits, de la philosophie et de la science, et non pas sur les superstitions ou les croyances. Sa « méthode » lui avait valu les opprobres de sa hiérarchie ecclésiastique lorsqu’il était dans l’inquisition et qu’il était chargé d’enquêter sur les questions de sorcellerie.

Au fur et à mesure qu’il avance dans ses investigations, la bibliothèque devient le personnage central de l’histoire, objet de convoitise et de crainte, omniprésente, oppressante, qui contient tout, savoirs et énigmes, mystères et dangers…

Du roman au film, et enfin à la série.

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Le Nom de la Rose – OCS Originals – 2019

Le Nom de la Rose avait déjà été adapté à l’écran en 1982 par Jean-Jacques Annaud, avec Sean Connery dans le rôle de Guillaume de Baskerville, Christian Slater dans le rôle d’Adso, Michael Londsldale dans le rôle de l’Abbé et Ron Perlman interprétant l’inoubliable Salvatore. Ce film est selon moi une des meilleures adaptations de roman au cinéma qu’il m’a été donné de voir. Cependant, beaucoup d’aspects avaient dû être survolés ou laissés de côté à cause de la durée limitée du film (2h10). Difficile en effet de retranscrire à l’écran en si peu de temps ce roman de plus de 500 pages, si riche et si dense.

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Le Nom de la Rose – OCS Originals – 2019

Dans cette adaptation sous forme de mini-série de 8 épisodes, le réalisateur bénéficie de plus de temps pour explorer en détail l’ensemble de l’œuvre de Umberto Eco. Ce thriller médiéval éclot ici sous forme de série alliant réalité historique et modernité. De quoi donner vie à de nombreux détails et déployer l’espace nécessaire pour cette intrigue à plusieurs niveaux. Derrière cette nouvelle adaptation se cachent les chevronnés Andrea Porporati, nommé au Lion d’Or au Festival de Venise en 2007 pour son film The Sweet and the Bitter, et Nigel Williams, détenteur d’un Emmy Award pour sa série Elizabeth I. Tout en respectant l’œuvre d’origine, le tandem modernise la narration. Giacomo Battiato, réalisateur italien très connu de l’autre côté des Alpes et nommé aux Emmy Awards pour son film L’Infiltré en 2012, cumule les casquettes de scéna­riste et de réalisateur.

Dans le casting nous retrouvons : John Turturro (Guillaume de Baskerville), Damian Hardung (Adso de Melk), Rupert Everett (Bernard Gui), Michael Emerson (L’Abbé), Tchéky Karyo (Pape John XXII), et bien d’autres.

A découvrir sur OCS, 2 épisodes tous les mardis du 5 au 27 mars.

8/10

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