Alors que la saison 2 de The White Lotus débarque sur OCS en US+24 le 31 octobre, on s’interroge sur la suite d’une aventure qui semblait bien terminée dans la saison 1.

Synopsis : Le White Lotus de Taormine ouvre ses portes à ses nouveaux pensionnaires dans un cadre époustouflant. Mais sous le lustre apparent de cet endroit féérique, les petites histoires des occupants de l’hôtel peuvent vite se transformer en énormes problèmes. Et la semaine va même s’avérer très longue pour certains… 

Après l’époustouflante saison 1, c’était sans compter sur le talent de Mike White, qui à la manière d’une série anthologique décline son modèle pour toujours mieux inspecter une guerre des classes perverses, insidieuses qui gangrènent toute relation.

Le postulat de base est le même : un groupe de personnes ultra-riches se retrouvent dans un hôtel de luxe (le White Lotus), cette saison sur la côte sicilienne pour profiter de vacances. L’intrigue se focalise autour de la mort de plusieurs personnages dont on ne connait pas encore ni l’identité ni la cause du décès. Toujours dans la continuité de cette première saison on retrouve Jennifer Coolidge qui déjà avait marqué les esprits avec son personnage de femme seule, névrosée et cruelle dans le déni de ses privilèges, mais aussi Jon Gries, maintenant son époux, qui semble avoir de nouvelles choses à cacher.

Le reste du casting est neuf mais inspiré avec notamment Aubrey Plaza (Parks and recreation), Théo James (Divergente, The Time Traveler’s wife), Meghann Fahy (The Bold Type), mais aussi d’acteurs culte de l’univers de la série télévisée comme Michael Imperioli (l’incroyable Christopher de The Sopranos).

Si la saison garde un ton assez similaire à la précédente, et surtout un même objet; montrer dans un espace clos les souffrances d’un groupe de personnages et la violence des rapports de force, elle le fait d’un nouvel angle plus sombre et plus sexuel. Alors que la guerre dans la saison 1 se cristallisait entre le personnel de l’hôtel et les vacanciers, ici, elle se décline par le biais d’un désir qui génère tous les conflits : entre classe sociale bien sûr mais aussi entre les hommes et les femmes et entre les générations.

On ne peut donc que saluer le travail d’écriture de Mike White qui croque encore une fois un portrait loufoque mais intelligent de la nature humaine. Les acteurs sont excellents et l’image saturée des couleurs italiennes ajoutent encore à la qualité de cette seconde saison.

7,5/10

Article rédigé par Alice Caputo

Découvrez la bande annonce de The White Lotus :