C’est lors de cette nouvelle édition du festival Séries Mania que nous avons pu rencontrer Thomas Chomel (Samuel), Omar Mebrouk (Bilal 30 ans), Timoté Rigault (Bilal 15 ans), Jade Pedri (Romane 19 ans), Victoria Eber (Romane 14 ans), Maxime Bergeron (Victor 13 ans) et Jules Houplain (Victor 17 ans), à Lille pour présenter lors d’une séance spéciale les premiers épisodes de Parallèles. Ils nous parlent du tournage de la série, du travail avec Disney et de leur attrait pour les séries fantastiques.

Qu’est-ce qui vous a plu dans ce projet ?
Omar Mebrouk : Enormément de choses, l’écriture, le fait que ça soit du fantastique en France, le fait d’être happé à chaque fin de page, qu’on a envie de savoir la suite. C’est complexe et à la fois d’une fluidité rare
Jade Pedri : Et puis les personnages aussi, leur amitié, c’est hyper bien construit. Et du coup la transition entre nous plus jeune et nous plus vieux marche super bien. Et puis c’est Disney
Maxime Bergeron : Quand je lisais le scénario je me disais que si je jouais pas dedans je la regarderai, mais c’est encore mieux de jouer dedans.
Thomas Chomel : Le fait qu’il y ait beaucoup de personnages aussi. J’étais sûr en lisant le scénario qu’on allait passer de supers moments.
Comment se sont déroulés vos castings ?
Thomas : Je pense j’ai eu le meilleur. J’ai juste fait une vidéo et j’ai été pris.
Omar : Comment c’est vexant pour nous (rires)
Thomas : je l’ai passé à la fin, moi c’était directement avec Disney.
Omar : J’ai eu la réponse 2 jours après Noël c’était un 2ème Noël.
Maxime : Moi je suis arrivé vers la fin. Victoria était déjà validé et on a passé un casting ensemble. Fallait voir comment matchait les paires. J’ai d’abord fait un premier casting tout seul.
Timoté Rigault : Moi je pense j’étais le dernier, je l’ai su 2 semaines avant le début du tournage
Combien de temps a duré le tournage et comment ça s’est passé ?
Omar : Ça a duré 5 mois. C’était à Chambéry. Il y a eu une grosse coupure à cause du Covid
Jade : Moi je me rappelle j’étais dans le train on me dit de repartir. Je pensais c’était une blague.
Thomas : Je me souviens on était dans le train et avec Omar on révisait une scène compliquée et on a fait le chemin inverse, il fallait rentrer à cause du Covid.
Maxime : Non mais c’est le seul mauvais souvenir. En vrai c’était génial. On était tous à Chambéry sur quasiment la totalité du tournage. On a fait quelques scènes en studio à Paris sinon. Mais à Chambéry on était tous dans le même hôtel, on était le soir entre nous, c’était incroyable. On était dans un cocon. On tournait pas tout le temps ensemble, on faisait des allées/retours, mais c’était cool.
Le fantastique était un genre qui vous attirait ?
Omar : Oui d’autant plus qu’ils se sont réappropriés le genre en ajoutant de la comédie romantique, de la comédie tout court, du thriller. Il y a très peu de projets fantastiques en France.
Timoté : Quand j’ai vu science-fiction + Disney je me suis dit « waou c’est un projet de ouf ».
Maxime : C’est de la science-fiction à visage humain, c’est centré sur les individus.
Victoria Eber : c’est très ambitieux comme projet, l’articulation de l’histoire, comment les personnages naissent. C’est assez dingue l’univers qui a été créé. C’est vraiment passionnant les multivers. les scénaristes sont rentrés dedans et ils s’y sont tenus. Ils tirent le fil jusqu’au bout et on y croit à fond.
Quand vous avez lu le scénario vous avez tout pigé tout de suite ?
Omar : Absolument pas ! (rires)
Victoria : La première fois que tu lis il y a plein de trucs où tu passent à côté, c’est obligé. Les changements d’âge tout ça. Je lisais le truc je ne savais pas si c’était moi ou si c’était Jade.
Thomas : Le pire surtout c’était le changement d’univers, très dur à comprendre en lisant. C’est très clair dans la série, les réalisateurs ont fait quelque chose qui fait qu’à l’image on reconnaisse.
S’il y a une saison 2, vous êtes tous partants ?
Maxime : Evidemment ! On a déjà des dizaine d’idées s’il y a une saison 2. Autant niveau créatif que humain c’était incroyable.
Victoria : le plus dur c’était le froid.
Omar : ça créé une atmosphère
Maxime : ça m’a aidé à séparer ma vie de Paris et ma vie de Parallèles, où je sortais du train il faisait froid. (rires)
Quels sont vos références en matière de science-fiction ? Parallèles est souvent comparée à Strangers Things et Dark.
Victoria : J’ai vu Dark et Stranger Things et je peux assurer que ça n’a vraiment rien à voir.
Thomas : Je peux comprendre que dans la bande-annonce et l’affiche les gens comparent à Stranger Things. On a vu les commentaires sur les réseaux. Mais en voyant les images ça changera.
Victoria : C’est aussi flatteur pour nous de nous comparer à Stranger Things.
Est-ce que travailler pour Disney ça change quelque chose par rapport aux chaînes linéaires ?
Thomas : Je pense ça change à la diffusion. Quand on a un projet qui passe à la télé on sait exactement la date de diffusion et à quel moment le public sera en train de le regarder. Alors que sur les plateformes ça reste.
Jade : C’est aussi par rapport au nombre de prises qu’on peut avoir. On a plus de place pour essayer des choses sur les plateformes, discuter avec les réalisateurs. Sur les chaînes de télé souvent on n’a pas le temps et on a peu de prises.
Jules Houplain : Pour nous c’était fou de tourner pour Disney car c’est Disney mais également pour l’équipe technique, on était tous content de faire parti du projet.
Thomas : C’est un peu la magie de Disney, ce que Disney dégage.
Maxime : C’est aussi le budget qui change, ça fait qu’on a des décors de fou, qu’on a le temps de faire 5, 10 ou 20 prises s’il le faut. Un détail qui m’a marqué, sur les textes, chaque mot a été négocié entre les différentes filiales de Disney et donc fallait vraiment coller au texte à ces moments là. Il y avait d’autres parties on était plus libre. C’était un challenge supplémentaire parfois.
Propos recueillis par E.L. lors de Séries Mania 2022 pour surnosecrans.com
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