David Ban interprète Valentin Carrier depuis octobre 2020 dans Plus Belle la Vie. Alors que l’acteur, auteur, compositeur, interprète vient de sentir un nouvel album, « 3,2,1« , il est au cœur de l’intrigue estivale. Le feuilleton quotidien a lancé depuis le 30 juin sa saga de l’été où suite à un naufrage, certains personnages se retrouvent sur une île déserte. Valentin va passer tout l’été sur l’île en compagnie de Laetitia (Caroline Riou), Céline (Rebecca Hampton), Romain (Simon Erhlacher), Fanny (Prudence Leroy), Rochat (Charles Schneider) et Bilal (Kjel Bennett). David Ban nous livre quelques infos sur ce tournage atypique et sur son rôle de Valentin Carrier.

Comment êtes-vous arrivé dans Plus Belle la Vie ?
David Ban : Casting tout simplement. J’avais déjà été casté pour PBLV à plusieurs reprises. ça avait matché une fois sur un rôle mais je n’ai pas pu le faire car j’étais en même temps sur une comédie musicale à l’étranger. Mais j’ai été rappelé ensuite par la production pour passer un nouveau casting pour le rôle de Valentin Carrier et j’en suis très heureux. J’avais été pris pour le rôle de Bertrand, qui jouait le kiné de Luna. Pour le coup, c’est un mal pour un bien, pour moi ce personnage de Valentin Carrier c’est une belle rencontre. Et même si le personnage de Bertrand je l’aimais beaucoup dans son humanité, le personnage de Valentin c’est tellement de facettes, un vrai bonheur à jouer.
Comment avez-vous appris que vous serez dans la saga de l’été ?
J’étais en tournage sur la deuxième intrigue dans la maison connectée, le coach des comédiens m’a dit que cet été j’allais faire parti des 7 personnages qui allait survivre sur une île déserte.
Et votre réaction ?
Je trouve ça génial d’innover et d’ailleurs c’est assez déroutant de sortir du Mistral. Être un peu bousculer dans ses habitudes peut déstabiliser les gens, mais je pense qu’il faut accepter ce petit changement de décor. On est dans quelque chose de léger, ça reste du divertissement. On a traversé une période compliqué avec le COVID, on a envie de faire voyager le téléspectateur avec de nouveaux décors, de nouvelles têtes, ça permet d’apporter un peu de sang neuf. Même s’il y a des anciens, ça fait un joli mélange. Il y a des petites touches fantastiques, on ne sait pas ce qui est réel ou pas, je trouve ça très intéressant, et nous on s’amuse comme des gamins. L’équipe des 7, au début on ne se connaissait pas, au bout de 2 jours on avait l’impression ça faisait 15 jours. On s’est tous hyper bien entendu et on s’est amusé. Il faut réussir à faire croire à cette situation rocambolesque, évidemment il y a des moments où on a beaucoup ri, mais le but est qu’à l’image les gens soient emportés par l’histoire. C’est léger, faut se marrer, on en a besoin.
On ressent une grande complicité entre vous et Caroline Riou (Laetitia), comment s’est déroulé votre rencontre et votre travail ensemble ?
Avec Caroline on s’est vu avant de commencer à travailler sur notre première intrigue, c’était l’intrigue à la « Pretty woman ». On s’est vu une semaine avant en faisant des essayages costumes. On avait déjà quelques textes, faut savoir qu’on reçoit les textes au compte goutte parfois on ne sait pas du tout où on va, et on a été boire un coup et tout de suite ça a matché. Il y avait une énergie qui était un peu la même, on est dans un registre de comédie, et c’est un timing très précis, il faut bien s’entendre avec son partenaire, et c’est bien qu’on se soit vu avant. Par exemple l’une des premières scènes à tourner ensemble on était dans une des chambres du Céleste, je suis torse nu je sors de la douche « Bonjour David Ban enchanté ! » (rires), c’était bien qu’on se voit en amont. Et surtout ce qui est top c’est qu’on a ce répondant, on est arrivé avec cette proposition très forte. Elle a déjà son personnage depuis 7 ans maintenant, pour moi c’est tout nouveau. Donc ce personnage un peu aristo alors qu’on me dit souvent comme je suis un peu le costaud rasé avec un costume 3 pièces je fais un peu mafioso, il faut que je fasse attention à avoir un côté précieux et bourgeois. Tout ça je l’ai travaillé dans ma tenue du corps, dans ma diction, en plus c’est un vrai dictionnaire ambulant Valentin Carrier, ça lui donne tout de suite un côté un peu à part. Ce qui étaient ses défauts au départ sont devenus ses qualités. On a travaillé tout ça avec Caroline et quand on tourne ensemble maintenant ça fonctionne du feu de dieu car on est sur la même longueur d’onde.

Sur l’île, Valentin est-il indispensable à la survie des autres ?
Valentin est indispensable en toutes circonstances (rires). Ce qui est drôle, c’est que Valentin lui il arrive sur l’île de manière totalement décalée, c’est un amoureux éperdu. Valentin et Laetitia c’est deux carapaces. Lui de son côté il a tout ce qu’il veut, l’argent, les femmes, il est respecté, c’est un homme de pouvoir, mais il n’a pas le vrai amour. Du coup quand Laetitia l’envoie chier, il y a un jeu de séduction avec elle. Quand lui cherche désespérément l’amour, elle se refuse à l’amour. Du coup, ça créé cette rencontre et que lui est sûr à 100% que c’est la femme de sa vie. C’est pour ça qu’il se cache dans le bateau et qu’il est présent sur l’île. Ce qui est drôle c’est que lui n’est pas que dans la notion de survie, il est surtout dans la notion de retrouver Laetitia et du coup ça créé une histoire dans l’histoire, un truc un peu décalé. On est encore dans cette romance et ça donne une intrigue parallèle sur l’île. Je trouve ça intéressant d’avoir ce personnage décalé qui apporte son humour par cette manière de parler et de réagir. Tout le monde peut mourir et lui il va faire une vanne. Ce qui est intéressant c’est que plus on va avancer dans l’histoire plus on va découvrir des facettes de chaque personnage. Et on va voir Valentin sous un autre angle.
Qu’est-ce qui vous a inspiré pour jouer un survivant sur une île ?
Evidemment on a des références comme Lost ou Koh Lanta, maintenant on n’est pas une super production américaine, donc on va se détendre, mais moi j’essaye de me dire « comment ce personnage de Valentin qu’on m’a mis dans les mains, comment il réagirait et s’adapterait à cet environnement ? ». C’est la force de ce personnage, il s’adapte. La devise de Valentin en toutes circonstances c’est « C’est exactement ce que je voulais faire« . Je me suis plus inspiré pour le personnage de Valentin de Roger Moore dans James Bond, ce côté un peu précieux, un peu dandy.
Est-ce que ce tournage un peu particulier a créé encore plus de liens entre les acteurs ?
C’est tellement un bon esprit, quand tu pars sur une aventure comme ça c’est bien d’avoir un petit groupe soudé et tout de suite ça a bien fonctionné. Rebecca Hampton (Céline) je ne l’avais jamais rencontré de ma vie mais tout de suite ça a matché, pareil première scène avec elle je suis torse nu. Ils adorent mettre Valentin torse nu (rires), et on s’est tapé des barres tout de suite. Pareil avec Simon Erhlacher (Romain Vidal), on a tellement déliré ensemble qu’on est parti sur un spin off de PBLV ça serait « Plus Beau VAVI » Pour VAlentin et VIdal. On est des gosses tous les deux, on est comme des gamins de 15 ans, on se marre. Comme avec Kjel Bennett (Bilal), je l’avais déjà rencontré sur un autre tournage ça avait matché, je faisais une parodie de Pascal le grand frère pour Grosland. J’adore aussi Charles (Claude) c’est un amour, quelqu’un de formidable. Et Prudence (Fanny) c’est un petit rayon de soleil, elle est adorable, toujours égale à elle-même, toujours souriante. C’était que du bonheur. On était même un peu dégouté d’arrêter le tournage. On tourne encore, mais pas aussi intensément que ce que c’était et pas forcément tous ensemble.
Avez-vous une anecdote de tournage justement ?
Ce qui me vient comme ça c’est sur la première intrigue, je me retrouve dans une scène sur la place du Mistral où j’ai juste une serviette et pendant une prise la serviette a sauté (rires) bon j’étais pas complètement à poil mais bon. En terme d’anecdote sur la saga… si, il y a bien un truc avec Simon (Erhlacher), il faut savoir qu’on adore faire les cons. Mais quand il faut se reconcentrer sur la scène j’arrive à switcher, Simon c’est impossible donc je m’amuse à le faire rigoler. On se retrouve sur une scène, le mec n’arrive pas à sortir sa phrase, et moi j’en fais des caisses, impossible de tourner la scène. C’est avec Prudence, elle est apeurée car elle croit avoir vu une bête, nous on vient pour la sauver en mode gaillard… on était pété de rires, même l’équipe technique.
Il semble que Laetitia ait fait son choix entre Valentin et Sébastien, est-ce que vous aimeriez une véritable histoire d’amour entre Valentin et Laetitia ?
Moi je trouve ça hyper intéressant ce couple improbable, au delà du fait que ça marche super bien avec Caroline. On arrive à naviguer entre plein de choses, parfois c’est de la comédie pure, parfois de la romance. Je trouve ça intéressant ce « je t’aime, moi non plus », comment entretenir ça ? Je trouve que jusqu’à présent les auteurs ont bien réussi à entretenir ce truc, et heureusement que le public a été là car c’est grâce au public que je suis revenu, sur les réseaux ils ont fait ça vraiment très bien, ils avaient vraiment envie de revoir Valentin, qui aurait du être là pour une seule intrigue. Le risque de les mettre en couple maintenant c’est qu’ils deviennent ennuyeux. Mais si les auteurs décident de les mettre vraiment ensemble, de par la nature rentre dedans de Laetitia et l’énergie de Valentin c’est sur qu’on ne va pas s’ennuyer, maintenant il faut trouver le bon truc. Moi ce que je trouve intéressant c’est qu’évidemment quand tu rencontres la femme ou l’homme de ta vie, l’idée est de faire des enfants derrière. Valentin il en a pas mais Laetitia en a déjà, et Laetitia a un âge où elle n’en veut peut être plus. Comment tout ça peut évoluer avec cette problématique ? ça peut être un truc intéressant, et c’est bien de garder ces personnages dans quelque chose de léger. Les gens aiment voir ça, c’est un peu l’histoire du prince charmant. Faut trouver le moyen que ça soit pas redondant et chiant. ça serait intéressant de créer une histoire à Valentin bien à lui, qui lui donne un existence autre que le prétendant de Laetitia.
Est-ce qu’on peut espérer vous voir en personnage récurrent dans PBLV ?
Non. Pour moi les récurrents se sont ceux qui sont là depuis le début comme Roland et Thomas. Moi j’aimerais bien que Valentin s’installe de plus en plus au Mistral. Après c’est une envie du public, une décision des auteurs. Les auteurs doivent se sentir inspirés par le personnage. Rester pour rester et faire acte de présence, je pense que Valentin a un fort caractère pour avoir une vraie intrigue plutôt que juste quelqu’un qui passe dans la rue. On verra bien, je préfère laisser les choses se faire.
Propos recueillis pour surnosecrans.com
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Rester pour rester et faire?
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