25 ans après le dessin animé, Le Roi Lion prend vie en live par Jon Favreau. Mais peut-on vraiment toucher à un tel chef d’œuvre ?
Le Roi Lion 2019 – The Walt Disney Company – 2019
Synopsis : Simba est le futur roi de la terre des lions. Mais Simba est un lionceau intrépide qui aime défier les règles imposées par son père, le roi Mufasa, qui essaye lui montrer la bonne direction dans sa future voie royale. Mais Scar, le frère de Mufasa, a ses propres plans…
C’est la mode Disney, refaire tous ses dessins animés en live action. Mais si vous aussi Le Roi Lion est un de vos Disney favoris, vous allez voir le film avec attente mais appréhension. Et cette version 2019 ne déçoit pas, et pour cause, ils ont décidé de ne pas toucher au chef d’œuvre de Disney, en faisant un copié/collé, parfois plan par plan, au dialogue près… mais en live. C’est pour ça que le film est un plaisir à regarder, il ressemble de très près a ce qu’on a connu, et il ajoute une touche réaliste. Difficile de pas fondre devant la bouille de Simba lionceau.
L’animation est très belle, et c’est parfois a couper le souffle de le voir sur grand écran, ça serait mentir que de dire que je n’ai pas eu de frisson dès la première seconde du film et les premières notes a capella de » L’histoire de la vie ». Donc le film ne perd pas de sa magie d’origine, on retrouve les chansons entêtantes du dessin animé, les voix choisies en VO sont un grand oui pour ma part, et je dois dire qu’en réalité on retombe vite en enfance.
Les petits problèmes que je note, c’est l’articulation des animaux quand ils parlent et spécialement quand ils chantent, ce n’est pas toujours bien fait. Autre petite déception, sur certaines chansons on perd le côté fantaisie et coloré du dessin animé qu’on aime tant pour laisser place à quelques chose de plus réaliste (je pense notamment à « Je voudrais déjà être toi »).
Cette nouvelle version du Roi Lion reste dans l’ensemble une réussite, certes un copié/collé, mais peut devenir un « doudou » pour les enfants d’aujourd’hui comme le dessin animé d’origine a pu l’être pour moi.
8/10
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