Disney continue d’adapter ses classiques en live action avec l’étrange histoire de Dumbo, l’éléphant volant vue par Tim Burton
Dumbo – The Walt Disney Company – 2019
Synopsis : Holt Farrier mutilé de guerre, veuf et père de deux enfants est de retour au sein du cirque itinérant en grande difficulté des frères Medici. Il est alors chargé de s’occuper d’un petit éléphant prénommé Baby Jumbo censé relancer le cirque. Mais suite à un accident lors de la présentation au public du nouveau-né, l’éléphanteau est séparé brusquement de sa mère et racheté par le propriétaire du Dreamland Circus de New York pour jouer les bêtes de foire au côté de la trapéziste française, Collette Marchant.
Dumbo est probablement le classique Disney qui colle le mieux à l’univers de Tim Burton qui s’est toujours intéressé avec style aux personnages atypiques en marge de la société. Bien plus réussi visuellement que celui d’Alice au pays des merveilles, l’univers de ce cirque rappelle les grands classiques de Tim Burton.
Si les fans du réalisateur seront enchantés par ce monde imaginaire, ceux du conte de Disney risquent de déchanter. En effet, il semblerait que l’émotion qui faisait la force de la version animée ce soit envolée en même temps que la voix des animaux du cirque. Le film en prise de vue réelle se concentre sur le point de vue des personnages humains qui malgré un casting trois étoiles, habitués au travail de Tim Burton, manque cruellement de saveur.
Heureusement Dumbo et son petit regard sont là pour remonter le niveau, l’éléphanteau est probablement la plus mignonne créature du cinéma et sans nul doute l’une des plus grande réussite visuelle du film. Qui plus est, le film cherche toujours à faire passer un message sur la tolérance, les différences et l’exploitation des animaux.
Au final, Dumbo nous offre une ambiance agréable et divertissante mais dès la fin du générique ce film un peu trop lisse s’estompe de nos mémoires et après la sortie des deux gros Disney à venir nous l’aurons probablement totalement oublié.
6/10
Article rédigé par R.P.
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