A l’occasion du Festival Séries Mania,nous avons eu le plaisir de rencontrer l’équipe des «Petits Meurtres d’Agatha Christie», composée de Samuel Labarthe qui incarne le Commissaire Swan Laurence, de Blandine Bellavoir qui joue la jeune journaliste Alice Avril, d’Élodie Frenck qui interprète la secrétaire du commissaire Laurence Marlène Leroy et de Dominique Thomas, qui joue le truculent Commissaire divisionnaire Tricard. Le cast de la série était accompagné par Sophie Révil productrice et showrunneuse.
Cette série française avec son style si particulier, mi B.D. mi romanesque, le tout agrémenté d’un soupçon de mystère, d’une once d’humour et d’une bonne dose de glamour rétro, et dont les histoires s’inspirent librement des romans d’Agatha Christie, a su s’installer au fil des saisons et des changements de cast, dans le cœur du public français et devenir un gros succès d’audience.
Attention, plusieurs spoilers sur les futures aventures des héros de la série, ainsi qu’une surprise pour l’un des acteurs, sont révélés dans cette interview.
Nous sommes ici au Tripostal à Lille, lieu de rencontre entre sériphiles et professionnels des séries, dans le cadre du festival Séries Mania. Justement, êtes-vous sériphile? Et si oui, quelles séries regardez-vous?
Blandine Bellavoir – Je suis une dingue de séries. J’en regarde beaucoup. Je pourrais vous citer Game of Thrones évidemment, Six Feet Under, j’ai aussi aimé Dexter, en ce moment je regarde Mozart in the jungle, This is Us et Transparent. C’est fou le choix et la qualité des séries qui nous est proposé aujourd’hui. C’est incroyable ce qui se passe en ce moment.
Élodie Frenck – J’ai beaucoup aimé Handsmade’s Tale, la nouvelle saison commence ce soir d’ailleurs, et j’ai vraiment hâte de voir la suite. Cette série m’a bouleversée.
Samuel Labarthe – Moi je suis fasciné par The Crown, je trouve cette série purement hallucinante. Tout me fascine dans cette série: la façon dont c’est tourné, le jeu des acteurs, les budgets. C’est très bien fait et c’est vraiment du niveau d’une création cinématographique. Ce qui est génial avec la multiplication des diffuseurs, c’est aussi que le public a accès à encore plus de productions étrangères qu’auparavant. On découvre de nouvelles choses, de nouveaux styles narratifs. Il a des séries allemandes comme Dark sur Netflix, ou d’autres comme la série islandaise Meurtre au pied du volcan diffusée sur Arte. Il y a aussi le dernier gros succès de Netflix La Case de Papel. Et c’est aussi intéressant de voir ces séries dans la langue d’origine, c’est un pur dépaysement. C’est extraordinaire ce qui se passe, toute cette diversité.
Dominique Thomas – Oui, d’ailleurs j’ai regardé dernièrement une série qui était tournée à Cuba, et j’ai beaucoup aimé la façon dont c’était tourné, les mouvements de caméra, les angles de vues, et d’ailleurs ça rendait les scènes d’amour très suggestives… (rires)
Et justement d’après vous, qu’est-ce que le succès des séries dit de notre société d’aujourd’hui?
Samuel Labarthe – Je pense qu’il y a eu sorte d’addiction à laquelle le public aime s’abandonner, une addiction au plaisir, on veut retrouver les choses qui nous font du bien. C’est vieux comme le monde. C’est comme un livre qu’on a sur la table de chevet qu’on a plaisir à lire, mais qu’on voudrait le faire durer le plus longtemps possible. Les séries procurent ce plaisir qui dure dans le temps.
Élodie Frenck – Ça s’apparente aussi à la tradition du conte, à l’histoire qui nous était lue tous les soirs avant de s’endormir… Je pense qu’il y a un peu de ça aussi, une sorte de plaisir régressif, presque enfantin.
Blandine Bellavoir – Oui, il y a quelque chose de rassurant aussi à retrouver les personnages et les histoires sur une longue période. Ça reste un divertissement, mais on finit par s’attacher aux personnages, on tisse des liens avec eux, et parfois on finit par s’identifier à eux. Il peut même y avoir parfois une dimension éducative dans les séries, au travers des expériences de vie des personnages, on peut arriver à trouver des réponses qui nous aident dans notre propre vie à nous.
Sophie Révil – Ce qu’on constate aussi aujourd’hui c’est que souvent on regarde les séries qu’on aime seul, on a tendance à s’isoler. Chaque membre de la famille regarde sa série sur un support diffèrent dans une pièce différente de la maison. Alors certes, après on peut parler des séries qu’on a regardées avec des amis ou des membres de la famille, mais c’est quand même devenu un plaisir solitaire. Alors qu’avant on regardait la télé en famille, tous ensemble devant le 20h et puis devant le film ou la série, toute la famille était réunie.
Samuel Labarthe – Je rebondis là-dessus pour justement dire que notre série Les Petits Meurtres d’Agatha Christie, rassemble tout le monde devant l’écran, les enfants, les ados, les parents et les grands-parents et ça je trouve que c’est très joli. Et je pense que le fait de pouvoir réunir plusieurs générations devant le poste, est une espèce de prouesse que la série a réussi à faire et dont nous sommes très contents.
Blandine Bellavoir – Heu… devant le poste, tu dis ? Alors pour les personnes jeunes qui vont lire cette interview, mon camarade Samuel voulait dire l’écran… (rires).
Samuel Labarthe – Oui, oui, tu peux te moquer (rires), mais c’est vrai. Ce que je voulais dire aussi, c’est que même après le changement des personnages principaux de la série après la saison 1, qui était initialement tournée avec Antoine Duléry et Marius Colucci, le public, après bien sûr un petit temps d’adaptation, a tout de même continué à regarder et à aimer la série, et aujourd’hui nous en sommes à la saison 5 et la série a de plus en plus de succès.
Sophie Révil – Et d’ailleurs on est devenu la série française préférée des français deux années de suite 2016 et 2017, on n’a pas encore les chiffres pour 2018 évidemment puisqu’on ne les aura qu’à la fin de l’année, mais pour le moment on est toujours la série préférée des français.
Comment justement expliquez-vous le succès de cette série?
Élodie Frenck – Je pense que dans notre série il y a un cocktail détonnant et parfaitement équilibré : il y a tout d’abord l’humour, ensuite l’intrigue policière (le polar), et enfin le glamour. Le tout fait un ensemble assez efficace.
Samuel Labarthe – Oui, tout cela est bien balancé. C’est une espèce de cocktail magique que les scénaristes ont réussi à créer à partir de l’univers d’Agatha Christie.
Oui en effet, il faut rappeler à nos lecteurs que vos trois personnages n’existent pas dans les romans d’Agatha Christie. Les auteurs ont justement réussi avec intelligence et créativité à construire cet univers si particulier en intégrant ces personnages dans des intrigues inspirées des polars d’Agatha Christie.
Blandine Bellavoir – En plus, le style de notre série est en fait assez unique par rapport aux autres séries françaises, c’est une sorte de BD, mais animée.
Samuel Labarthe – Oui, on peut aussi mentionner l’aspect sociétal de la série. En effet on peut voir l’évolution de la société: par exemple on voit clairement quelle était la place de la femme et son importance dans la société des années 50-60, comment on voyait le couple à l’époque, etc. Cette série retranscrit l’état de la société française de ces années-là, et c’est intéressant de voir comment elle a évolué jusqu’à nos jours justement.
D’autant que le personnage de la journaliste Alice Avril est une jeune femme qu’on pourrait qualifier de plutôt atypique pour l’époque : elle est libre, indépendante, divorcée, téméraire, elle n’a pas froid aux yeux… Justement, Blandine Bellavoir, qu’est-ce que vous aimez chez Alice Avril?
Blandine Bellavoir – Ce que j’apprécie vraiment chez Alice – et c’est de cette façon que j’ai appréhendé le personnage pour l’interpréter – c’est son côté hyper entier, très libre et aussi très bienveillant, qui en fait un personnage en réalité très moderne. Bon, à côté de ça, elle a toujours tendance à mettre les pieds dans le plat, parce qu’elle agit toujours avant de réfléchir. Donc elle provoque des catastrophes et ça crée des scènes assez comiques, qu’on a vraiment du plaisir à jouer.
Samuel Labarthe – Oui, Alice est très spontanée (rires), et comme toutes les qualités, il y a aussi le revers de la médaille, et parfois, ça fait mal… (rires)
Blandine Bellavoir – Je rajouterais sur mon personnage que, ce que je trouve merveilleux sur le fait de jouer Alice, c’est qu’elle me permet de me transformer en permanence, et du coup en tant qu’actrice c’est formidable, parce que j’ai la possibilité de jouer d’autres personnages toujours avec la même base (Alice), mais qui joue elle-même d’autres personnages au fil des épisodes. En plus, j’ai le droit d’être maladroite, parce que mon personnage n’est pas censé bien faire. Donc c’est merveilleux, j’ai un apprentissage constant, sans avoir un jugement trop exigent, et moi ça me permet en plus de travailler plein de choses. Notamment le chant. En ce moment, on tourne un épisode sur la période Yéyé et mon personnage va rentrer dans un label de musique pour mener l’enquête. Elle va signer et va même devenir une des starlettes de l’époque. Et je trouve extraordinaire d’explorer tout ça en jouant Avril.
Élodie Frenck – Je vais même lui trouver aussi un poste de vendeuse dans un grand magasin dans l’épisode qui est diffusé ce soir en avant-première au festival Séries Mania.
Marlène, la secrétaire du commissaire Laurence, est aussi un personnage essentiel de la série. Qu’est-ce qui vous plait chez elle, Élodie Frenck ?
Élodie Frenck – J’aime beaucoup Marlène, elle me permet de travailler quelque chose que j’avais envie de travailler depuis longtemps en tant que comédienne: l’humour. C’est quelque chose de très précis, et ce personnage me permet d’explorer cet aspect du jeu de comédien. Et puis, elle a ce côté irréel, glamour, un peu clownesque, car à la place d’un nez rouge, elle a une bouche rouge. Comme Alice, elle est aussi très spontanée et très bienveillante. Elle est tout le contraire de son superman, le commissaire Laurence, qui n’est ni bienveillant, ni spontané (rires), donc ça crée des situations drôles souvent, déconcertantes parfois, et j’aime beaucoup cette relation. Ce qui me plait aussi chez Marlène, c’est toutes les interactions qu’elle a avec les autres personnages, tout ce qu’elle vit au contact des autres, et qui lui a permet d’évoluer. En revanche, ce qui me plait le moins chez Marlene, c’est… la perruque, ça gratte (rires).
Et vous, Dominique Thomas, comment voyez-vous votre personnage, le Commissaire Triquard?
Dominique Thomas – Ce qu’il faut savoir, c’est que les rôles principaux ont besoin de temps en temps d’être soutenus par des seconds rôles. Car ils sont très présents à l’écran et d’un seul coup on amène quelqu’un qui prend souvent de la place, moi par exemple (rires), et ça leur permet de rebondir et c’est très important pour la dynamique de l’histoire.
Je pense que le Commissaire Triquard joue souvent ce rôle de perturbateur, de créateur de situations drôles, ou qui parfois vient carrément casser l’ambiance en ramenant, ou en essayant de ramener, un peu de sérieux.
Dominique Thomas – Tout à fait. En plus dans les prochains épisodes vous allez découvrir un peu plus sa sensibilité, vous allez aussi connaitre enfin son prénom: Ernest. Bon, il a toujours un teint blafard et est toujours un peu débraillé, hein. D’ailleurs je ne suis pas maquillé pour tourner les épisodes, je suis naturel (rires). Le contraste avec le personnage de Laurence, qui lui est toujours très classe, très bien habillé, est très net. Moi j’ai toujours un teint de papier mâché. Cependant, dans un des prochains épisodes, j’ai un super beau costume sur mesure, qui m’arrive bien au-dessus du nombril (rires). J’aime beaucoup Triquard, d’abord il croît à des choses insensées, quand le commissaire Laurence est déguisé en femme, c’est le seul qui y croit à fond, et il tombe même amoureux de lui/elle, ce qui, soit dit en passant, en dit long sur sa sexualité. Et puis il trouve bien sa place au milieu de tout ce petit monde et ça c’est chouette à jouer.
Samuel Labarthe – On s’amuse bien tous ensemble, vous l’aurez remarqué, on aime interpréter tous ces personnages et c’est très agréable de travailler tous ensemble.
Lorsque vous êtes sur le tournage, vous arrive-t-il de faire des suggestions sur vos personnages respectifs?
Élodie Frenck – Tout à fait! Sophie Révil, notre showrunneuse et productrice, nous permet en effet de faire des propositions.
Samuel Labarthe – Oui, nous avons eu, comme Aladdin, droit à trois vœux et, pour ma part, deux se sont réalisés.
Sophie Révil – Tu sais que ton prochain va l’être aussi…
Samuel Labarthe – Nooon ?
Sophie Révil – Si, si. — Le chien.
Samuel Labarthe – C’est pas vrai…
Sophie Révil – On l’a mit dans le scénario.
Samuel Labarthe – C’est formidable alors, j’aurais eu mes trois vœux exaucés! L’idée de me transformer en femme, qui était inspirée du film Certains l’aiment chaud, c’était une idée très audacieuse. Et maintenant je suis content d’avoir enfin un chien. On a pu faire des choses extraordinaires en tant qu’acteurs dans cette série, on a fait des trucs insensés et je pense qu’on pourra difficilement faire ailleurs.
Sophie Révil – Il faut avoir des idées nouvelles pour chaque épisode, donc on essaye d’explorer les personnages au maximum. Les idées des acteurs sont en général très bonnes, parce qu’ils connaissent les personnages parfaitement bien, donc leur propositions sont souvent très intéressantes. Par exemple, dans un mois on va tourner un épisode dans laquelle Marlène fait une dépression, et c’est une idée d’Elodie que nous avons développée dans ce scénario.
Élodie Frenck – Oui, c’est vrai. J’avais souhaité qu’à un moment donné Marlène n’y arrive plus. Je m’étais posée la question parce que pour entrer dans le personnage, je dois me préparer pendant deux heures, et donc Marlène elle-même dans sa vie doit prendre au moins deux heures pour se préparer. Et j’avais eu l’idée d’explorer le fait que tout à coup, un jour, tout devient difficile. Même simplement être elle-même devient difficile pour elle. Elle en peut plus de constamment se planter en amour, de ne pas avoir d’amoureux, pas d’enfants, car elle n’est plus toute jeune, vous savez… Et donc un jour paf, elle craque — Vous allez découvrir une Marlène un peu décoiffée…
Comment s’effectue la sélection des romans et des intrigues d’Agatha Christie pour l’écriture des prochains épisodes?
Sophie Révil – On réfléchit toujours à ce qui va arriver aux héros, c’est vraiment ce qui dicte le choix des histoires dans lesquelles on va pouvoir intégrer nos personnages et comment on va pouvoir les intégrer. On pense d’abord à leurs trajectoires. Par exemple dans l’épisode qui va être diffusé ce soir en avant-première au festival Séries Mania, le commissaire rencontre un fils qu’il ne connaissait pas. Une femme vient le voir et lui dit: voici ton fils et maintenant occupe-toi de lui, et en plus il s’agit d’un jeune délinquant. Ce personnage est d’ailleurs joué par le propre fils de Samuel Labarthe, Alexandre, qui est un jeune comédien. Il n’a pu être là ce soir avec nous à cause du conservatoire, mais on pense très fort à lui.
Donc vous pensez d’abord à ce qui va arriver aux personnages et ensuite vous choisissez les romans ?
Sophie Révil – Tout à fait, le choix du roman se fait après. C’est vrai que les romans les plus faciles à adapter, on les a déjà faits, il y en avait 11 dans la première saison, on en est à 37 aujourd’hui. Agatha Christie en a écrit une soixantaine. Donc ce qui restent sont un peu plus complexes à adapter, du coup on s’éloigne un peu, on est de moins en moins fidèle à l’histoire de départ. Parfois on ne garde vraiment que le squelette de l’intrigue. D’ailleurs, les héritiers d’Agatha Christie, qui nous ont donc autorisé à créer cette série, adorent vraiment notre travail. Ils suivent la série de prés et ils sont très fan. Ils sont même venus nous visiter sur le tournage, et ils nous adorent. Nous avons réalisé un Making Of de la série qui dure 90 minutes et qui a été diffusé un soir en deuxième partie de soirée. Blandine était même allée les rencontrer à Londres.
Blandine Bellavoir – Oui… *soupir* j’essaye de me fiancer avec l’un d’eux, mais ce n’est pas facile, vu qu’ils sont déjà pris (rires)…
Sophie Révil – Nous avons tourné un épisode qui n’était pas adapté d’un des romans d’Agatha Christie: il s’agit de l’épisode de noël et qui s’intitule très justement Le crime de Noël. L’histoire avait été imaginée par les auteurs, et il a été regardé par 7,7 millions de personnes. Nous étions tous très contents.
Quel est le rythme de tournage?
Sophie Révil – Nous tournons 4 épisodes par an. Les scenarios des épisodes qui sont tournés maintenant ont été écrits l’an dernier, souvent ils sont écrits un an et demi avant. Un épisode est tourné en 22 jours et demi – et la demi-journée est importante, parce qu’on tourne deux épisodes en même temps, ce qui fait 45 jours en tout.
Donc les scénarios des épisodes qui vont être tournés l’année prochaine sont en train d’être écrits maintenant ou sont déjà écrits?
Sophie Révil – Oui, absolument.
Vous avez encore beaucoup de choses à dire?
Sophie Révil – Oui, parce que tous ces personnages sont très riches, c’est ce qui fait que le public aime la série. C’est pour ça que je n’adhère pas complètement au mot BD pour décrire la série, parce que beaucoup de personnages de BD ne sont pas forcément très complexes, parfois dans certaines BD il n’y a pas beaucoup de psychologie, les personnages n’ont parfois que 3 couleurs… Alors que nos personnages sont des êtres humains dans toute leur complexité, et on les découvre progressivement au fur et à mesure de leurs aventures.
Élodie Frenck – En fait, lorsque je parle de BD, c’est un peu à l’image de ce personnage qui passe sous le rouleau compresseur et puis *blourp* il rebondit, se relève et il est de nouveau tout beau; il était tout ratatiné et il reprend forme humaine d’un seul coup. On passe tous sous des rouleaux compresseurs pendant l’épisode et à la fin on redevient nous et on efface tout et on recommence. Je pense qu’on peut dire en effet que la série est un peu à la frontière du genre, les personnages ont visuellement un côté assez dessiné, stylisé : le commissaire Laurence a toujours le même costume, la silhouette de Marlène est immédiatement reconnaissable avec sa jupe crayon, etc. Les personnages portent presque des uniformes. Les décors également soulignent encore cet aspect un peu stylisé avec des couleurs très fortes et contrastées.
Les petits Meurtres d’Agatha Christie reviendront prochainement sur France 2 pour de nouvelles aventures.
Interview réalisée à Lille lors du Festival Séries Mania par Marina V.O.