Après les deux premiers Evil Dead et Army of Darkness, Sam Raimi et Bruce Campbell reviennent pour raconter de nouvelles aventures d’Ash en série sur Starz. Est-ce une réussite ?
Synopsis : Lorsqu’un fléau mortel menace l’humanité, Ash se voit contraint d’affronter ses démons. Au sens propre comme au figuré.
Le pilot reprend quelques années après la fin du troisième opus. Ash, toujours interprété par Bruce Campbell, n’a pas fait grand chose de sa vie, il mène une vie pépère en travaillant dans un supermarché et vivant dans sa caravane. Surtout, il reste loin des forces du mal jusqu’au jour où il fait une gaffe et que l’humanité se retrouve en danger. Il est le seul à pouvoir sauver le monde.
La force de ce premier épisode est de suivre le ton des films et surtout du deuxième qui utilisait le second degré. Et c’est le minimum pour apprécier ce pilot et ses flots d’hémoglobines, démantèlements outranciers et des scènes humoristiques délirantes comme les retrouvailles d’Ash et de sa tronçonneuse !
Cependant, l’épisode manque d’une présentation des nouveaux personnages qui nous tombent dessus. Il y a d’abord Pablo (Ray Santiago – Raising Hope, Touch) et Kelly (Dana DeLorenzo – The Late Late Show with Craig Ferguson), ses collègues de travail. Puis, Jill Marie Jones (Girlfriends, Sleepy Hollow) dans le rôle de la flic Amanda Fisher. Et enfin, Lucy Lawless (Xena, Battlestar Galactica) qui fait une apparition de 30 secondes. Ce premier épisode met évidemment l’accent sur son héros qui est le repère du spectateur dans cet univers. Mais dès le prochain, il faudra développer davantage les nouveaux. La durée de 30 à 40 minutes des épisodes (au lieu de 50/60 sur le câble premium) permet de garder un rythme effréné plaisant.
Ash vs Evil Dead n’a pas la prétention d’apporter quoi que ce soit aux séries, simplement un développement des films qui raviront les fans et conquerra sans doute des non-initiés. L’esprit de la franchise est conservé avec ce spectacle sanguinolent privilégiant le maquillage et les prothèses plutôt que le numérique.
7/10