Présentée en avant-première au festival Séries Mania, Homejacking était notre coup de cœur de la compétition française et sera disponible sur OCS dès le 7 avril. Ce thriller surprenant et addictif va vous scotcher à votre siège.

Synopsis : Une maison d’architecte en pleine forêt. Un matin, un couple bourgeois est victime d’intrusion. Isabelle et Richard Deloye sont séquestrés par un agresseur anonyme. Caché sous une cagoule rose, il porte une arme et un bidon d’essence, mais on ne sait pas ce qu’il cherche. Voler ? Violer ? Tuer ? Ou tout autre chose que le couple ignore encore… Et si, dans le fond, agresseur et victimes n’étaient pas du tout ceux qu’on croit ? A la recherche d’une vérité secrète, l’histoire est racontée de différents points de vue, sur plusieurs époques. D’épisode en épisode, l’action converge vers le même décor. Dans cette maison étrange perdue au milieu de la forêt, vont se nouer les fils d’une histoire d’amour et de meurtre incroyable.

Comment manipuler le regard du spectateur en partant d’un homejacking ? C’est là toute la complexité de cette nouvelle série OCS signature, qui comporte six épisodes et qui sont dévorés aussi vite qu’on a le temps de prononcer le titre.

Homejacking se construit sur plusieurs époques pour à chaque fois nous révéler un petit bout du puzzle jusqu’au final explosif. On va de révélations en révélations et on se laisse manipuler avec plaisir en découvrant chaque épisode. C’est écrit avec finesse, c’est surprenant et ça ne tombe jamais dans les clichés. En plus de cette mécanique de Rubik’s Cube, à l’image de la sublime maison d’architecte, personnage à part entière de la série, Homejacking traite de sujets comme l’inégalité des chances, l’importance des origines, du couple sous toutes ses formes…

On cherchait de l’originalité et de la créativité dans cette édition de Séries Mania, on est servi. Réalisée par Hervé Hadmar, il est entouré d’un casting exceptionnel : Marie Dompnier, Yannick Choirat, Sofia Lesaffre ou encore Carl Malapa.

Homejacking est la bonne surprise qu’on n’attendait pas, à l’image de la série aussi surprenante que prenante. On dévore avec plaisir les six épisodes et on remet depuis le début pour voir comment on s’est laissé berner.

8/10