Présentée en avant première à Canneseries, Infini, la nouvelle création originale de Canal+, démarre ce soir sur la chaîne. Une série ambitieuse et intrigante à ne pas manquer.

Synopsis : L’ISS, la Station Spatiale Internationale, ne répond plus. Son équipage est en perdition. Au même moment, un cadavre décapité et couvert de cire est retrouvé sur un toit au Kazakhstan. L’identification est formelle : il s’agit d’Anthony Kurz, un astronaute américain actuellement en mission dans l’ISS. Anna Zarathi, une spationaute française, écartée du programme spatial, et Isaak Turgun, un flic kazakh désavoué par sa hiérarchie, vont tenter de résoudre cet étrange paradoxe…
Apres Missions, Empreinte Digitale se lance à nouveau dans la production d’une série dont le thème principal est l’espace. Fort de leur expérience, Infiniti n’a rien à envier aux productions hollywoodiennes, tant le visuel est incroyable et la réalisation léchée. Un vrai plus permettant de s’immerger totalement dans l’univers.
Un univers original, qui permet à la série de mêler différents genres, donnant un résultat très ambitieux mais également mystérieux et intriguant. Finalement c’est une enquête qu’on a pas l’habitude de voir à la télévision. Il est intéressant de voir ce côté polar mêlé à l’espace et au fantastique, des mystères complexes essayant d’être résolus par deux personnages loin des héros habituels de télévision.
Céline Sallette, vue dans Les Revenants, crève l’écran. Elle forme un duo très original avec Daniyar Alshinov, qui interprète Isaak Turgun. Le casting, la réalisation et ce mélange de genres rend Infiniti unique et intrigante. Il faut passer le premier épisode qui sert principalement de présentation pour rentrer dans le vif du sujet. Une série qui vaut le coup d’œil.
7/10