L’expression « bon sang ne saurait mentir » prend ici tout son sens. Neil Finn, vétéran de la musique pop folk australienne mondialement connu pour son talent inégalé et ses mélodies à la fois douces et rythmées, a décidé d’unir son talent et son expérience avec le style si particulier de Liam, son fils, pour créer ensemble un album plein de mystère et d’enchantement…
Ce duo vient de loin. Précisément de Nouvelle Zélande, et comme vous l’aurez deviné, ils sont bien père et fils.
Neil, le patriarche,a plus de 45 ans de carrière derrière lui. Considéré par beaucoup comme un génie de la mélodie pop rock, il est membre et co-fondateur des formations cultes telles que Split Enzet The Finn Brothers(avec son frère Tim), et surtout du mythique groupe de pop Crowded House.
Petit rappel de ce qu’est Crowded House pour les plus jeunes d’entre vous : ce groupe de pop rock, souvent comparé aux Beatles, a enchanté de sa pop mélodieuse les années ’80 et ’90 avec des tubes comme « Don’t dream it’s over », « Fall at your feet » ou encore « Weather with you ». Le groupe s’est dissout, mais s’est ponctuellement reformé à plusieurs reprises pour des tournées ou des projets communs. En tout cas, les deux membres fondateurs, les frères Neil et Tim Finn, n’ont jamais arrêté de travailler et nous ont régulièrement offert des nouvelles mélodies et des ballades enchanteresses.
Le rejeton, Liam, en est déjà a son 3ème album avec sa musique si particulière qui oscille entre folk, rock épuré et ballades pop. Avec sa formation de musiciens, il a assuré la première partie de groupes prestigieux comme Queens of The Stone Age, Foo Fighterset Jane’s Addiction.
Père et fils ont donc décidé de travailler pour la première fois ensemble, et de cette collaboration est né un album intitulé Lightsleeper.
Quand l’atmosphère lo-fi de Liam rencontre la sensibilité pop iconique de Neil, elles s’unissent harmonieusement avec intimité et émerveillement. Lightsleeper est un album tout en douceur, à écouter pour méditer ou rêver… Mes morceaux préférés et qui me touchent particulièrement sont « Anger plays a part » et « Hold her close« , pour plein de raisons ; il s’agit de ballades très fraiches et envoutantes, et avec des refrains sont vraiment entêtants. Ces morceaux sont parfaits pour rêvasser en fermant les yeux et en se laissent emporter loin, très loin au gré de son imagination…
Nul doute qu’ils nous enquêterons lors de leur concert à Paris du 27 janvier prochain au Café de la Danse. Ce sera l’occasion de découvrir le duo sur scène, avec la promesse d’un live plein de merveilles pop et folk.