Moins d’un an après la diffusion de la saison 1,  Les Grands reviennent sur OCS dès le 12 octobre pour une seconde saison. Était-ce aussi bien que la première ?

Les Grands – © Empreinte Digitale – 2017

Ça y est ce ne sont plus les grands mais les petits du lycée. Et tous nos personnages grandissent tant bien que mal dans cette saison plus mature et plus dramatique que la première. Bien que l’humour soit toujours présent, la série fait évoluer ses personnages en les entraînant dans des choses plus sombres et en abordant des sujets plus sérieux. Il n’est plus vraiment question des premières fois ici mais de comment affronter la transition vers l’âge adulte. 

On ne va pas se le cacher, c’était un vrai plaisir de retrouver Boogie, Avril, Hugo et tous les autres… la série a vraiment une patte bien à elle, dû en partie grâce à la réalisation (Vianney Lebasque a d’ailleurs remporter le prix de la meilleure réalisation pour Les Grands au Festival de la fiction TV de la Rochelle) et à ses musiques originales. Et on est ravie de se replonger dedans pour à nouveau 10 épisodes. Et comme cette saison on passe un cap, c’est d’autant plus intéressant. Déjà on change d’univers et de décor en passant du collège au lycée. Les cartes sont redistribuées, chaque personnage repart de zéro avec cette rentrée. Ils sont tous séparés dans des classes différentes et vivent chacun leurs aventures de leur côté. C’est parfois cliché, souvent prévisible mais au final peu importe car on est emporté dans leurs histoires. 

Ce que j’apprécie tout particulièrement cette saison, c’est d’avoir mis un peu de côté MJ et Hugo pour mettre en avant des personnages secondaires comme Kenza, Bertille ou encore Dylan. Le Bertille/Dylan est improbable, il n’y a pas de rapport amoureux entre eux mais ça fonctionne tellement bien. L’idée est brillante ! Comme celle de faire évoluer Boogie dans une relation amoureuse avec Kenza. Boogie est pour moi celui qui prend le plus de maturité et qui évolue le mieux avec sa série.

Ce qui fait également des Grands une série forte, c’est son aisance à aborder des sujets légers avec des personnages complètement décalés comme le prof de musique, interprété par l’excellent Esteban, comme des sujets de société plus sérieux, l’avortement, les parents qui ne sont pas prêts à accepter l’homosexualité de leur enfant…

Et enfin, l’une des chose qui me marque le plus dans cette série est sa bande-originale incroyable. Le générique est légèrement modifié, un couplet a été ajouté, et faut dire que des semaines après mon visionnage je l’ai encore dans la tête. L’idée d’exploiter la jolie voix de Bertille est également l’une des très bonne chose de cette saison. La chanson originale qu’elle interprète avec Dylan restera aussi dans vos têtes quelques temps. 

En gros, Les Grands c’est toujours aussi bien. Bien qu’elle ait quelques petits défauts on lui pardonne car cette bande de pote deviennent presque les notres à travers l’écran pour nous faire passer d’excellents moments.

8/10

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